6 décembre 2011
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Cela nous en fait deux de moins cette année.
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Ce prunier Reine-Claude joliment fleuri tous les printemps
était là bien avant nous sur ce terrain,
plus de 30 ans, donc.
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On peinait à faire de la confiture assez vite
pour absorber sa production de fruits.
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Il avait une forme étrange et décorative
en se divisant pratiquement à partir de la souche.
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Mais l’un des troncs, manifestement moribond,
et qu’il fallait soutenir à la fin avec d’énormes tuteurs,
a dû être coupé à l’hiver 2006.
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Il restait un gros rejet vertical apparu récemment
sur lequel on fondait des espoirs.
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Mais lui-même a commencé à faire de plus en plus de branches mortes
et a cessé de donner des fruits depuis 2008
malgré des floraisons printanières.
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Donc, le déclin était inéluctable.
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Le massif de graminées manque de relief à présent.
On envisage d’y installer un palmier rustique ou un yucca,
ce n’est pas le même usage, certes.
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Autre victime : le pêcher.
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Celui-ci, nous l’avons planté nous-mêmes, il y a moins de 10 ans.
Il n’a jamais beaucoup grandi (2m maximum)
mais il a toujours donné des pêches jusqu’à cet été encore.
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Dès la fin de l’été 2011,
ses feuilles et ses ranches ont roussi
comme s’il avait été passé au lance-flammes.
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Il a toujours eu de la cloque tous les ans
malgré les traitements annuels spécifiques que je faisais.
Alors, en mai, comme l’arbre n’était pas bien grand,
j’enlevais manuellement les feuilles malades.
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Et là, que vois-je?
Un rejet à la base du tronc,
d’aspect parfaitement sain.
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J’ai coupé le tronc mort en laissant ce rejet.
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Les feuilles de ce rejet sont d’un vert surprenant en ce début décembre,
mais elles ressemblent exactement à celles du pêcher.
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Evidemment, il peut s’agir d’un rejet issu du porte-greffe,
on n’arrive pas à bien s’en assurer.
C’est au printemps et en été qu’on verra ce qu’il va donner
(ou non).
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De toute façon, je pense qu’il nous faudra en planter un autre
(à un autre endroit).
Etre privés de pêches du jardin, c’est trop dur!
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