15 juillet 2011
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… pires peut-être que
les coccinelles ou frelons asiatiques.
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. D’accord, le bambou est joli et dépaysant.
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. Mais ce peut être un fléau.
Près du vieux bassin que nous avions il y a 3 ans, par exemple,
on trouvait à l’époque que l’eau s’évaporait bien vite.
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. Puis nous avons compris.
Des trous avaient été faits
par dessous le caoutchouc.
Le bambou a beau être sournois, l’agression était signée.
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Il faut dire que nous avons laissé au fil des années se constituer une haie de bambous à proximité.
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. Quand nous avons refait le bassin en 2009
nous avons récupéré quelques lessiveuses de souches.
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. La haie de bambous est toujours là,
mais pour refaire le bassin,
nous n’avons pas lésiné sur les protections :
le fond du trou de bassin original après vidage et curage est tapissé d’une vieille moquette,
puis d’une première bâche de caoutchouc spécial bassin d’épaisseur moyenne.
Le nouveau bassin est constitué par une sorte de grande boîte de bois posée par dessus cette bâche,
et cette boîte est doublée de film géotextile puis de caoutchouc épais.
.
(c’est un peu plus compliqué que ça,
mais j’avais détaillé tout ça dans quelques articles comme:
http://leodamgan.wordpress.com/2009/09/27/refection-du-bassin-5eme-episode/ ).
Pour l’instant ça tient. Pourvu que ça dure.
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Evidemment, quand on se mêle de vouloir faire
un pont à travers des bambous,
quelques précautions s’imposent
après le travail de défrichement (quasiment surhumain).
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Outre la pose d’un film géotextile,
c’est carrément du béton armé
qu’il convient de couler sous le pont
pour dissuader les rhizomes invasifs.
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Pour être invasifs, ils le sont.
Ils peuvent propager souterrainement leurs rhizomes très loin
avant de se révéler par une tige qui jaillit du sol.
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. C’est en permanence que j’en trouve,
dans les rosiers,
par exemple,
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. ou tentant de se dissimuler dans les massifs de fleurs.
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On recommande des solutions anti-bambous
comme enterrer verticalement des barrières anti-rhizomes
jusqu’à 60 cm de profondeur autour des touffes,
mais quand le sol est aussi dur que chez nous, ce n’est pas aisé.
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Nous jouons avec le feu, certes,
.
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car nous conservons quelques bosquets,
.
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ou plutôt renonçons à les éliminer
.
.
faute de matériel adéquat du genre bulldozer.
.
On peut toujours se consoler en trouvant des utilisations
aux cannes de bambous sèches:
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. tuteurs,
barrières,
plessis…
.
Et puis après tout,
(Dessin cadeau d'une blog'potesse).
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