15 août 2009
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Nous voulions nous faire plaisir
en présentant les planches sur les cadres partiellement fixés
pour se faire une idée
(partielle)
du résultat final
et avons tout laissé en l'état pour la nuit.
C'était le 10 août.
Il a plu un peu dans la nuit,
suffisamment pour qu'on se rende compte
que l'eau coulait sur les planches de la terrasse
vers la maison
au lieu d'aller vers la pelouse.
De quoi se faire inonder par orage violent
Nous avions négligé quelques écarts de niveau
qui nous semblaient insignifiants.
Fallait pas.
Nous avons tout démonté,
y compris les planches de la terrasse
afin de modifier la pente
dans le sens qui nous convenait.
Faire, cela n'est rien,
mais
faire, défaire et refaire...
Cela nous a pris 2 jours.
Le support des planches est constitué
de cadres en chevrons
assemblés par des équerres.
Ces cadres sont reliés entre eux par des boulons
de 1cm de diamètre et 14 cm de long,
ce qui représente la largeur exacte de 2 chevrons,
autrement dit, il n'y a pas la place de serrer l'écrou sur la vis.
Il a fallu creuser partiellement les chevrons avec un foret de diamètre 24
pour loger la tête de la vis.
(les acrros de bricolage comprendront).
Pourquoi ne pas avoir pris des boulons de 16 cm au lieu de 14?
On n'en a pas trouvé assez en magasin.
Par ailleurs ils coûtent un euro de plus chacun.
Il était prévu au départ que tous ces cadres soient dans un même plan horizontal
pour constituer une plate-forme
couvrant aussi bien la terrasse que le tour du bassin.
Les supports de ces cadres sont divers selon la nature du terrain.
Il y a des
porte piquets de 74 cm
qu'on enfonce dans le sol,
ensuite, on solidarise les piquets et les cadres avec des boulons
ou des gros tire-fonds.
Ils sont utilisés aux points critiques
surtout pour les angles et les côtés du futur bassin.
Il y a des
vérins
disposés pour empêcher les chevrons de fléchir.
Il a aussi de simples
cales en pierres plates
par endroits,
destinées à être noyés dans du béton.
Lorsque nous avons recommencé la mise à niveau,
les vérins ne posaient aucun problème
et et cales en pierres plates n'étaient pas encore bétonnées,
ouf...
Mais les piquets n'avaient plus la bonne hauteur.
Il a fallu carrément déplanter certains porte-piquets
(74 cm!)
ou démonter et remonter autrement les autres piquets.
On a présenté ensuite à nouveau
les planches sur les cadres
afin de vérifier les niveaux dans tous les sens.
Lors du repositionnement,
nous avons renoncé à la plate-forme dans un plan unique
(solution décidément ingérable),
et créé des
dénivelés
qui, somme toute, sont plus agréables à l'oeil.
A la récréation,
nous avons fabriqué une caisse sans fond en planches et lambourdes
aux côtés doublés intérieurement de butyle
pour y mettre des plantes.
Il est prévu à côté un caillebotis
(sur la photo, ce ne sont que des palettes ordinaires)
pour supporter un gros cache-pots en zinc noir.
Enfin,nous avons ôté les planches
afin de terminer les fixations, bétonnages et surtout bitumage
pour protéger les bois de l'humidité.
Les arbres vivants ont besoin d'eau
mais quand ils sont morts,
il ne en faut surtout pas.
Etonnant, non?