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Il a été acheté dans une pépinière de Plouharnel en 2003.
C’est le genre d’arbuste à feuillage gris qui prolifère sur le littoral maritime.
Marc y tenait énormément.
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C’est lui tout petit planté chez nous
dans un sol un peu sablonneux
comme il aime.
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Il avait bien grandi depuis
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et cachait efficacement les poubelles.
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Il envahissait même l’allée de garage.
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Je devais le tailler.
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Et subitement, au début de cette année,
il s’est mis à décliner, les feuilles s’étiolaient.
Marc était très inquiet.
J’ai supposé que c’était le pin d’Autriche qui lui faisait trop d’ombre.
Il est bien connu d’autre part que les conifères
intoxiquent le sol pour pour ce qui n’est pas conifère
(hormis les bruyères, peut-être),
ce qui explique que la végétation soit si rare à leur pied.
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On a sacrifié le pin d’Autriche au printemps
à l’occasion du grand élagage et nettoyage
préalable à la réfection de notre rocaille.
Il faut reconnaitre que cela donnait aussi de l’air à notre grand palmier.
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Le grand palmier a apprécié
mais l’atriplex a perdu toutes ses feuilles et ses branches ont séché
(c’est un arbuste à feuillage persistant).
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On a coupé à ras les branchages secs afin qu’il redémarre de la souche.
Cela a semblé marcher un moment :
des petites pousses sont apparues sur le vieux bois.
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Mais hélas…
Les pousses semblent avoir été mangées
par on ne sait quelles bestioles.
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Et nous en sommes là. Ca sent le roussi.
Je n’y comprends rien.
Nous allons en acheter d’autres
mais j’aimerais que le problème ne se reproduise pas.
Encore faut-il savoir quel est ce problème.
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