15 décembre 2011
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C’était pour remplacer le prunier
mort qui a été coupé.
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Cela ne fait pas le même usage, certes,
mais le massif manquait de hauteur après la disparition du prunier
et le palmier fait 1,50m en tous sens.
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Nous avons creusé (surtout Marc) un trou de 1,20m de diamètre.
Mais en profondeur, impossible avec une bêche de descendre à plus de 60cm.
Le sol se prenait de plus en plus pour du béton.
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Il faut dire aussi que les racines du prunier abondaient.
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Il n’y a que dans les films policiers
qu’on voit des truands faire creuser en pleine nature
une profonde fosse parfaitement parallélépipédique
par leur future victime,
et cela avec une simple pelle au lieu d’une bêche,
et même parfois en pleine forêt
(le sol y est meuble et sans racines sans doute?).
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Je me souviens d’avoir vu ce genre de creusement géométriquement impeccable
dans “Sierra torride”, ce qui ne rajeunit personne.
Le sol désertique, desséché, parsemé de cailloux ne semblait pas constituer un obstacle.
En plus, ils faisaient un joli tas de terre bien propre à côté de la fosse
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(pas comme nous).
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Cette digression avait pour but d’expliquer
que nous n’avons pu rivaliser avec ces cantonniers aussi émérites qu’improvisés
(il doit y avoir un truc).
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Au fait, la souche rouge-orangé à côté du trou
est ce qui reste du prunier.
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J’ai profité de ce remue-ménage
pour réaménager les plantes vivaces trop dispersées,
ainsi que les graminées trop serrées
et revoir la disposition des gros galets.
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Le palmier a été installé par les deux employés de la jardinerie qui l’ont livré.
Je ne sais pas si nous serions arrivés tous les deux à séparer la motte du pot,
tout cela avoisinait bien son quintal et il y avait une astuce pour faire levier.
(nous avons conservé le pot comme grosse poubelle à déchets verts).
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Le massif vu de l’étage.
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Le nouveau palmier à gauche tient compagnie à l’ancien à droite.
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L’espèce de fantôme dans les galets
est un phormium protégé par un voile d’hivernage.
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